Non au harcèlement scolaire !

Jusqu’à la fin de l’année, le Yalla Tour organise des ateliers partout en France pour sensibiliser au harcèlement scolaire. Les interventions, organisées par l’association Asmae, ont déjà eu lieu dans plusieurs écoles du département du Nord.

Des ateliers de sensibilisation au harcèlement ont eu lieu dans les classes du collège Paul Eluard de Roncq. © Radio France - Louise Forbin
Des ateliers de sensibilisation au harcèlement ont eu lieu dans les classes du collège Paul Eluard de Roncq. © Radio France – Louise Forbin

Jeudi 9 novembre, c’est la journée nationale de lutte contre le harcèlement. Depuis lundi 6 novembre, c’est aussi le début du Yala Tour. Un tour de France des écoles organisé par l’association Asmae pour sensibiliser les élèves au harcèlement scolaire. Le tour a commencé lundi 6 novembre dans le Nord. Des ateliers ont déjà été donnés dans des écoles de Seclin, de Tourcoing et de Roncq.

Savoir réagir en cas de harcèlement

L’objectif de l’atelier est de donner des clefs aux élèves pour savoir comment réagir en cas de harcèlement, qu’ils soient directement concernés ou simplement témoins. Mercredi 8 novembre, quatre classes de sixième du collège Paul Eluard de Roncq ont participé à ces ateliers.

Pendant deux heures, les élèves décryptent des situations de harcèlement et parlent des comportements à adopter. C’est Plume Praux, membre de l’association Asmae, qui anime l’atelier. « Le but, c’est de donner aux élèves des billes pour qu’ils soient conscients des situations, capables d’adopter les bons réflexes », explique-t-elle. À la fin de l’atelier, mission réussie. Les élèves ont tous l’impression d’avoir les outils pour réagir en cas de harcèlement. « Ça nous prépare à ce qu’il pourrait arriver. Au moins on sait quoi maintenant si c’est notre cas ou si quelqu’un a besoin d’aide », raconte Tristan, 12 ans.

Dans le collège Paul Eluard de Roncq, cela fait quatre ans que des interventions sur le harcèlement sont organisées. C’est une thématique très importante pour Philippe Montagne, le principal de l’établissement. « Il y a pas si longtemps que ça, c’était beaucoup de non-dits. Aujourd’hui, les langues ont tendance à se délier. Ce qu’il faut, c’est que ce harcèlement ne soit plus subi, mais combattu et prévenu », affirme-t-il.

Si vous êtes victime ou témoin

Louise Forbin France Bleu

Aller au contenu principal